Profil d'aigle royal
Aquila chrysaetos
Accipitriformes,Accipitridés
DESCRIPTION
Longueur totale du corps : mâle 80 à 87 cm, femelle 90 à 95 cm. Poids : mâle 2,9 à 4,4 kg, femelle 3,8 à 6,6 kg.
L’Aigle royal présente un plumage marron foncé, aux nuances roussâtres, une calotte et une nuque clairs. Il possède une longue queue, avec le bord postérieur de l’aile plus ou moins incurvé en S. La cire et les doigts sont jaunes et les reflets dorés au niveau de la nuque lui ont valu le nom « d’Aigle doré ».
Le juvénile et l’immature, avec leurs zones blanches sur les ailes, et la queue noire et blanche, sont faciles à identifier.
BIOLOGIE ET ÉCOLOGIE
Pour nicher, les couples recherchent préférentiellement des habitats rupestres comportant des espaces ouverts pour la chasse. Ils évitent les forêts et les paysages forestiers trop denses ainsi que les zones trop densément peuplées, les milieux agricoles intensifs, les steppes et les prairies arides.
L’Aigle royal chasse dans tous les milieux ouverts à semi-ouverts. Éclectique et opportuniste, sa nourriture va des petits passereaux aux rongeurs, en passant par des mammifères, tels que les renards ou chevreuils.
Le couple entame la saison de reproduction avec l’aménagement du nid. L’aire, imposante construction, est solidement bâtie dans la partie supérieure d’une falaise, sur une corniche protégée par un surplomb ou située dans une cavité, voire dans un conifère âgé. Les deux à trois œufs (parfois quatre), sont pondus à 3-4 jours d’intervalle entre le début de mars et le début d’avril. L’incubation dure 43 à 45 jours.
HABITATS
- Pelouses (6170)
- Milieux rocheux (8110 ; 8120 ; 8210 ; 8220)
- Forêts à Pins à crochets
RÉPARTITION
En Europe, la population nicheuse est estimée dans une fourchette de 8 400 à 11 000 couples. Son statut de conservation est considéré comme « défavorable ».
L’effectif français fait état de 390 à 450 couples. En France, l’espèce est considérée comme rare. Les effectifs sont stabilisés dans les bastions alpins et pyrénéens, mais de nombreuses zones de moyennes montagnes ne sont pas encore complètement recolonisées, notamment en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Provence Alpes Côte d’Azur.